Video de la sortie officielle de la LPC-U à Paris, le 17 Juillet 2010 : Questions des Participants (Mr Eugène Fernand Loubélo) – Réponses de la LPC-U par Henda Diogène Senny
Posté par lpcumoja le 2 septembre 2010
VIDEO : Questions des Participants (Mr Eugène Fernand Loubélo) relatives au Panafricanisme moderne inspiré du mouvement « Bundu Dia Kongo » - Réponses de la LPC-U par Henda Diogène Senny - lors de la sortie officielle à Paris, le 17 Juillet 2010, de la Ligue Panafricaine du Congo – UMOJA (LPC-U).
Monsieur Henda, je n’allais plus répondre pour éviter d’en faire un problème personnel. Mais ta vexation du fait que j’emploie les termes bantous « leki » en français m’oblige à mettre un terme à cet échange qui semble sortir du cadre d’échanges de points de vue. Je te renvoie à ton comportement dans la salle lorsque le professeur évoqua le point que je qualifie de dénominateur commun : revenir sur la conférence de 1885 de Berlin. Tu as oublié avoir souri et m’avoir regardé, et nous avons hoché la tête pour approuver ce point ! Je m’arrête là. Tu n’es pas spécialiste de comportements humains. Ce geste a eu un sens. La politesse n’est plus nécessaire à ton niveau : ton poste tu commences par : Cher Loubélo ! Parce que tu penses que je deviens ton égal, et indirectement l’égal de mon frère Pierre ! Ok ! A ta place, j’aurais gardé la même ligne de conduite parce que te prendre pour un cadet n’est pas une injure en soi mais une sympathie envers que je ne connais pas du tout, et nos chemins n’allaient jamais se croiser si mon frère Pierre ne m’avait pas invité à cette sortie officielle. Faire de la politique ne nous met pas au même rang avec les aînés. Chacun de nous a des aînés. Et je sais de quoi je parle ! J’en ai côtoyé et en côtoie encore (il suffit de parcourir mes blogs ou sites internet). Je n’ai jamais perdu la politesse en route pour appeler un aîné par son nom de famille ! Tu aurais pu m’appeler par mon petit avec lequel je signe mon post. même si je t’avais offensé, tu aurais pu toujours garder la dignité qui allait me faire réfléchir. En ma qualité d’adulte et responsable, je n’emploie pas des termes blessants ou humiliants. Mais ton arrogance et ta suffisance ont trahi ta personnalité. En parlant de lecture, tu montres que ta suffisance sur le panafricanisme qui fut un concept historique dont la réalité est toujours un rêve inachevé ou détruit dès son application. L’Afrique et le Congo en particulier ont besoin des cadres humbles et respectueux des valeurs qui sont les nôtres, j’ai bien peur qu’avec une telle attitude comme la tienne sans te faire la morale, nous perdions tout. Je ne voulais pas te répondre si ton début de post n’affichait pas une grande insolence verbale indigne d’individus de nouvelle génération. C’est donc mon dernier post parce que l’histoire suit et suivra son cours avec ou sans les mêmes acteurs. La sagesse est la grandeur de l’âme, la politesse fait partie de la sagesse !
Cher Loubelo,
Je t’ai fait la politesse de l’aîné, non seulement par respect du à notre éducation africaine, mais aussi par ce qu’un de tes amis est quelqu’un à qui j’ai un profond respect. Je suis bien gêné car il s’agit d’abord d’une organisation, en l’occurrence la LPC-UMOJA, et non d’une affaire de personne.
Toute argumentation sur l’âge sera désormais proscrite entre nous, c’est avant tout un débat d’idées. Seules les idées comptent. J’ai de la considération pour le droit d’aînesse et non pour la dictature de l’aîné. Revenons au débat.
Tu dis :
« Cadet, tu fais preuve de mauvaise foi, il faut reconnaître le dénominateur commun (DC) dans les propos tenus par deux personnes sur un point précis. je dis bien le DC »
Ce n’est pas parce que tu affirmes une chose que cela suffit à en faire une vérité. J’ai revu pour une unième fois ton intervention et celle d’Agbohou, je ne vois toujours pas de dénominateur commun entre vous. Toutes les vidéos sont publiques, nous n’avons censuré aucune prise que je sache. Peux-tu me repréciser votre fameux dénominateur commun avec les mots propres à Agbohou ?
Tu dis :
« Parler de tes lectures pour tirer des vérités est une grave erreur d’adolescents ou d’étudiants voulant gagner la confiance de son maître. »
Je passe sur les « gentillesses » qui me renvoient à l’adolescence alors que tu ne me connais pas. Aussi, de cette belle divagation de la confiance d’un maître imaginaire que je cherche à gagner, maître que tu m’auras trouvé. Nous parlons du Pr Nicolas Agbohou qui est venu exposer brièvement sur un thème qu’il a largement détaillé dans son ouvrage « Le Franc CFA et l’Euro contre l’Afrique ». N’ayant pas trouvé identité de vue dans vos déclarations publiques dont tu fais référence, au nom de quoi m’interdis-tu d’y faire référence pour élargir le propos ? Si tu n’as pas lu cet ouvrage, l’honnêteté intellectuelle commande de l’avouer au lieu de divaguer comme tu l’as fait.
Tu dis :
« A un certain âge, on doit faire la part des choses, trier le bon du mauvais dans un message simple ou complexe. Les marxistes congolais avaient dit-on bien assimilé le livre de Mao, Lénine etc. Où est le résultat ? Ce n’est don le contenu d’un manuscrit qui fait la vérité mais plutôt ton raisonnement intellectuel solide qui crée la vérité et la seule »
Décidément, tu as une vraie obsession avec l’âge. Quant aux marxistes congolais, je n’ai jamais été à cette école. Pardonne-moi, je ne m’en sens pas concerner.
Tu dis :
« L’école nous donne des bases, mais c’est à nous de nous construire pour être des vrais cadres du monde. »
Ouf ! Un premier brin de bon sens. Pourquoi, d’un seul coup l’âge ne joue-t-il plus ? Je suis d’accord avec toi sur ce point.
Tu dis :
« Je vous dis que votre chemin n’est pas bon parce que les colonisateurs ont créé notre histoire en 1885 par exemple, nous la subissons depuis. »
Mais argumentes ! Nous sommes dans la mauvaise voie ? Ok. Mais ton argumentation est tellement faible que tu ne fais qu’affirmer. Uses de persuasion et de pédagogie au lieu d’affirmer sans cesse. Il n’y a pas pire que celui qui ne veut voir et ni lire. Serais-tu fâché avec la lecture ? Nous l’avons écrit et déclaré que nous contestons Berlin 1885. Et la naissance du Panafricanisme est bien liée avec cette contestation en 1900 soit 15 ans après la conférence de Berlin. Mais Monsieur Loubelo refuse de lire et de voir. On a beau lui expliquer que notre différence se situe dans la manière de réparer tout ceci, non il affirme, comme toujours, que nous n’avons pas tenu compte de Berlin 1885.
Tu dis :
« Rien ne nous empêche aujourd’hui de recréer la vraie histoire de nos peuples et notre continent. Il faut être de créer un séisme planétaire. Tu es trop « jeune » (ndlr) pour le comprendre ! »
Bien sûr nous sommes d’accord sur la première partie. Mais nous ne serons JAMAIS d’accord sur la disqualification du fait de l’âge dans la compréhension des phénomènes. Cela relève de la dictature de l’aîné que je n’accepte pas.
Tu dis :
« Tu as écouté Sankara sur la dette (ça, c’est un séisme planétaire !). Il en est mort ! »
Oui, en effet, j’aime ce discours du « JEUNE » Président Sankara.
Ceci dit, si tu étais un peu cohérent avec toi-même, tu n’aurais jamais cité Sankara comme référence. A moins que ma mémoire de « jeune » ne me fasse défaut, il devait être l’un des plus jeunes chefs d’Etat à cette époque. Et pourtant, tous ses homologues, bien « mûrs » et bien plus âgés que lui n’avaient pas son charisme, son intelligence et encore moins son courage. Autrement dit, si Sankara était de notre époque, la tienne et la mienne, tu l’aurais disqualifié à cause de cette dictature de l’aîné dont tu viens de faire montre.
Tu dis :
« Donc revenir sur les acquis des colonisateurs approuvés par l’ONU (garde fou des occidentaux, en remettant en cause ses frontières arbitraires pour créer les conditions d’un panafricanisme moderne avec une vision basée sur l”histoire et une projection sur l’avenir, est un séisme planétaire dont tu ignores l’ampleur pour des siècles ! Je veux revenir à notre histoire ! Celle des peuples de grandes régions africaines ayant ensemble plusieurs éléments ! »
Nous ne sommes d’accord qu’en partie Monsieur Loubélo.
Les grandes régions d’Afrique désorganisées par les colons, non pas en 1885 car la Conférence de Berlin n’a été que le coup de grâce finale, mais commencées depuis le 13ème siècle avec le début de la traitre négrière, pour l’école africaine dont nous nous inspirons ont d’abord une longue antériorité depuis l’antiquité Egypto-nubienne, en passant par les grands royaumes africains : Lunda, Luba, Kuba, Teke, Kongo, Mpongwe, Fang, Douala, Bamoun, Mangbteou, Zandé, Baya, Noupé, Jukun, Ibo, Yoruba, Edo, Fon, Baoulé, Asanté, Bambara, Soninke, Malinke, Diola…
Cette école africaine dont Cheikh Anta Diop fut l’un des principaux initiateurs, a démontré la parenté culturelle fondamentale de ce monde négro-africain. Autrement dit, nous allons plus loin que ta vision bloquée à partir de 1885. Or, les empires africains de 1885 dont tu appelles la restauration ipso facto ne sont qu’un état politique donné d’un peuple habitué aux migrations et recompositions constantes depuis la plus haute antiquité d’où d’ailleurs leurs parentés culturelles fondamentales même lorsqu’il se sépare d’un bout de continent à l’autre.
C’est en cela que la linguistique diachronique, comparative est un excellent outil pour l’histoire contrairement à la linguistique synchronique.
C’est cette vision qui ne correspond pas à la tienne. Comme tu ne parviens pas à convaincre, tu nous voues aux gémonies.
Tu dis :
« Continue de fouiller dans les livres des ethnologues, moi je continue à semer les bases construire de notre vraie histoire enterrée par la volonté de quelques aventuriers, corsaires ! »
Ça c’est la meilleure ! Diop serait alors ethnologue ?
A moins que tu m’inventes d’autres références car c’est lui que j’ai cité dans ma précédente intervention.
L’ethnologie coloniale est issue du paradigme hégélien qui affirmait que l’Afrique n’a pas d’histoire. Pour l’ethnologie, l’Afrique n’est composée que « de tribus sans liens organiques », « des peuples sans civilisation », « des peuples nus », « des rois ivres »…
Cheikh Anta Diop est le premier africain à avoir renversé le paradigme hégélien au prix de sa carrière académique. Il a restauré la Conscience historique nègre aussi loin que l’on puisse remonter. Et il a démontré que ce Peuple avait bien des liens organiques niés par l’ethnologie. Il est celui qui a inauguré le premier la linguistique comparative dans l’histoire africaine.
Si faire référence à Diop relève de l’ethnologie, en effet, nous n’avons pas les mêmes lectures.
Tu dis :
« Un avis personnel : UMJO LPC restera là où elle a commencé avec les mêmes. »
C’est LPC-UMOJA et non UMJO LPC.
Enfin, c’est par là que tu aurais du commencer cher ami. Un avis personnel digne d’une divination. On dirait un oracle de Zeus.
Pour te rassurer, nous ne prétendons pas à l’éternité.
La Ligue Panafricaine du Congo-UMOJA, disparaitra certainement un jour, mais les idées qu’elle défend demeureront aussi longtemps que les problèmes posés ne seront pas résolus.
Panafricainement.
Cadet, tu fais preuve de mauvaise foi, il faut reconnaître le dénominateur commun (DC) dans les propos tenus par deux personnes sur un point précis. je dis bien le DC ! Parler de tes lectures pour tirer des vérités est une grave erreur d’adolescents ou d’étudiants voulant gagner la confiance de son maître. A un certain âge, on doit faire la part des choses, trier le bon du mauvais dans un message simple ou complexe. Les marxistes congolais avaient dit-on bien assimilé le livre de Mao, Lénine etc….Où est le résultat ? Ce n’est don le contenu d’un manuscrit qui fait la vérité mais plutôt ton raisonnement intellectuel solide qui crée la vérité et la seule ! L’école nous donne des bases, mais c’est à nous de nous construire pour être des vrais cadres du monde. Je vous dis que votre chemin n’est pas bon parce que les colonisateurs ont créé notre histoire en 1885 par exemple, nous la subissons depuis. Rien ne nous empêche aujourd’hui de recréer la vraie histoire de nos peuples et notre continent. Il faut être de créer un séisme planétaire. Tu es trop pour le comprendre ! Tu as écouté Sankara sur la dette (ça, c’est un séisme planétaire !). Il en est mort ! Donc revenir sur les acquis des colonisateurs approuvés par l’ONU (garde fou des occidentaux, en remettant en cause ses frontières arbitraires pour créer les conditions d’un panafricanisme moderne avec une vision basée sur l »histoire et une projection sur l’avenir, est un séisme planétaire dont tu ignores l’ampleur pour des siècles ! Je veux revenir à notre histoire ! Celle des peuples de grandes régions africaines ayant ensemble plusieurs éléments ! Continue de fouiller dans les livres des ethnologues, moi je continue à semer les bases construire de notre vraie histoire enterrée par la volonté de quelques aventuriers, corsaires ! Un avis personnel : UMJO LPC restera là où elle a commencé avec les mêmes. (Message non relu)
Salut cher Ainé Loubélo.
Merci pour ton intervention et j’en profite pour saluer ton dynamisme militant.
Pour revenir à notre échange, qui se poursuit visiblement, je crois que tu fais des affirmations gratuites. Je vais tenter d’y répondre.
1èrement : Tu prétends que la LPC-U ne remet pas en cause Berlin 1885, alors que dans le propos introductif du 17 juillet que tu peux trouver ici : http://lpcumoja.unblog.fr/2010/07/26/discours-introductif-du-president-de-la-lpc-u-lors-de-la-sortie-officielle-le-17072010/, nous avons clairement expliqué que le choix de « UMOJA » exprimait notre volonté de dépasser les frontières héritées de Berlin 1885.
Et plus généralement, la contestation de Berlin 1885 fait partie de la genèse même du Panafricanisme car la Première Conférence Panafricaine tenue à Londres en 1900 avait pour objectif d’attirer l’attention de la Communauté internationale (profitant de l’Exposition Universelle de Paris) sur les doubles convoitises des émigrants Boers et de la Compagnie à Charte de Cecil Rhodes à la suite de la conférence de Berlin. (Tu trouveras tout cela très prochainement dans nos publications).
Par conséquent, la remise en cause de Berlin 1885 fait partie de l’ADN de tout mouvement se réclamant du Panafricanisme. La LPC-U ne s’y soustrait pas.
2èmement : tu prétends que le Pr Agbohou a abondé dans ton sens. Je crains que nous n’ayons pas suivi le même exposé, qui est pourtant publié ici. Et pire, je crois que tu n’as jamais lu le livre d’Agbohou dont l’exposé n’était qu’un aperçu rapide. Nulle part Agbohou postule qu’il faille déberliniser en regroupant par exemple ceux qui parlent « Wolof » entre eux, les Haoussa entre eux, ainsi de suite.
Agbohou est fondamentalement diopien et nkrumiste.
Le problème avec toi, c’est la manière de procéder à cette « déberlinisation ».
Il y a une école panafricaine moderne qui adapte le panafricanisme hérité des Du Bois, des Nkrumah aux problèmes actuels. Par exemple, sur les langues qui te tiennent tant à cœur, nous n’avons pas la même lecture.
Tu utilises la linguistique synchronique (étude des langues telles qu’elles fonctionnent à un moment donné) pour bâtir ton projet de « déberlinisation ».
Nous partons nous de la linguistique diachronique ou comparative (étude de l’évolution et des modifications successives des langues) pour restituer les grandes lignes de la langue-mère prédialectale…
Si on prend notre zone Bantu, voila ce qu’il en est.
La linguistique comparative, qui permet de rendre compte d’une homogénéité de base pouvant varier en fonction des conditions historiques, montre surtout à quel point les langues actuelles : le Téké, le Nzabi, le Basa, le Bobangui, le Mbochi, le Fang, le Kongo, le Kamba, le Sanga, Le Lunda, le Rwanda, le Rundi, le Sukuma, le le Subia, le Zulu, le Sotho… par exemple partagent un ancêtre commun prédialectal, qu’est le proto-bantu.
Ce tronc commun culturel est prouvé par le vocable « homme » (homo) qui se dit à peu près de la même manière dans toutes les langues concernées. Ce qui n’est pas fortuit à qui sait lire car chez les Bantu, le mot homme est rendu par le singulier de Bantu, qui n’est autre que « Muntu ».
Or, le mot « Muntu » chez les Bantu est l »humanité de l’homme noir, tout ce qui est humain (bomuntu) en l’homme, tout ce qui se distingue par l’intelligence, la conscience. Donc, l’homme (muntu) et l’humain (bomuntu) sont synonymes. Autrement dit, l’unité de l’être et de la personne aboutit à la synthèse qu’est l’homme.
Cet immense groupe linguistique BANTU n’est pas isolé, puisque le BANTU fait partie de la famille BENUE-CONGO du vaste ensemble NIGER-CONGO de la grande unité linguistique NEGRO-AFRICAINE appelée CONGO-KORDOFANIENNE, d’après la classification des langues d’Afrique.
Voilà cher Ainé Loubélo, notre conception des langues africaines. Pour la LPC-U, le Peuple negro-africain contient des parentés culturelles fondamentales. Nous ne postulons pas de tuer les dialectes ou d’interdire des différences, au contraire, ils constituent notre richesse.
Revenir sur Berlin 1885, c’est aussi éduquer nos Peuples sur leur Unité fondamentale en dépit des apparences d’hétérogénéité dont la linguistique synchronique ne permet malheureusement pas.
Panafricainement,
Henda Diogène Senny
Le jeune cadet Senni a bien compris l’exposé du professeur qui avait comme par télépathie abordé dans mon sens : Revenir sur le partage de l’Afrique exécuté à Berlin en 1885 est une option primordiale pour bâtir le Panafricanisme moderne, version 21ème siècle ! Car nous avons fait le bilan du colonialisme basé sur l’esclavagisme. Ce millénaire doit être en Afrique celui de la remise en question sans tabou des frontières très arbitraires héritées de la colonisation et elles sont diaboliques : des peuples parlant la même langue…. sont séparés à jamais par des étrangers ! Les Allemands sont réunifiés et nous (Congolais de Brazza et Kinshasa et Angolais) ? Nous sommes suffisamment outillés pour créer des blocs régionaux unis sur des bases linguistiques et des us et coutumes ancestrales. Voilà une vision qui fait défaut aux amis de la ligue.